Les méthodes d’enquêtes quantitatives ont connu plusieurs évolutions dans le temps : du face à face dans les années 1960-80, au téléphone dans les années 1980-2005, puis du « on line », notamment via de grands panels d’internautes volontaires.
Aujourd’hui, les enquêtes et sondages sur les réseaux sociaux (Facebook, Linkedin, Intagram, Twitter, Tik Tok, X…) constituent un nouveau mode de recueil qu’il convient d’intégrer dans les méthodes d’investigation envisageables.
Par rapport aux enquêtes et sondages sur des panels d’internautes, les réseaux sociaux présentent un certain nombre d’AVANTAGES, notamment :
- Un accès à un plus LARGE POTENTIEL de personnes interrogeables.
- La possibilité de recruter des personnes ayant des PROFILS TRES SPECIFIQUES, ASSEZ PRECIS, VOIRE ASSEZ RARES, par exemples en termes de lieux de résidence (temporaires ou récurrents, via géolocalisation), de centres d’intérêt (prouvés)…
- La mobilisation de PERSONNES TRES JEUNES (génération Alpha, personnes nées entre 2010 à 2025, voire GEN Z, personnes nées entre 1995 et 2010), peu présentes au sein des panels.
Ces enquêtes et sondages sur les réseaux sociaux présentent aussi des INCONVENIENTS, notamment :
- L’interrogation de personnes, non rompues aux enquêtes on line, générant un besoin de grande intuitivité des questionnaires.
- La sollicitation de personnes :
- A priori non volontaires, entraînant un taux de participation moindre
- Souvent en situation de mobilité ou ne disposant pas d’ordinateur (d’où un moindre nombre de questions, des questions assez simples, pas ou très peu de questions ouvertes, avec un temps d’interrogation de 7 à 8 minutes au maximum).
- Un choix pertinent des réseaux sociaux inclus et de leur poids pour minimiser les biais.
- Le financement et le paramétrage d’une campagne de liens sponsorisés pour faire connaître l’existence de l’enquête (lorsque des posts d’articles ou de stories ne sont pas pertinents ou suffisants).
- Des process de ciblage différents de ceux des campagnes publicitaires pour minimiser les biais.
- Une absence de maîtrise de la représentativité de l’échantillon interrogé (hors représentativité population française, mais non pertinente dans ce contexte de cibles spécifiques).
Ces enquête peuvent parfois également intégrer également des PROFESSIONNELS, sous réserve d’un test préalable de faisabilité.
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